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    Le budget épicerie

    Le fameux budget épicerie… Parce que se nourrir est nécessaire, mais que ça coûte parfois tellement cher!

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    Le fameux budget épicerie… Parce que se nourrir est nécessaire, mais que ça coûte parfois tellement cher! Prévoir un budget est une chose, le respecter en est une autre. Mais surtout, il faut faire un budget réaliste selon nos besoins.

    À vos feuilles et crayons ou à vos ordinateurs: faites l’inventaire des produits et aliments que vous achetez et que vous consommez régulièrement. Il faut une liste exhaustive de chaque chose avant de pouvoir séparer par catégories. Écrivez également le montant que vous leur accordez, sans pour autant vous donner de total maximum pour le moment. L’idéal est de se baser sur les prix réguliers et non en spécial (en se fiant sur le site internet d'une épicerie ou sur vos anciennes factures, par exemple). Sinon, le budget n’est pas réaliste et vous n’arriverez assurément pas à le respecter. Et quand vous pensez avoir terminé, ouvrez votre frigo et votre garde-manger: on oublie toujours quelque chose! Ensuite, additionnez les montants. C’est à ce moment qu’on peut dresser le meilleur portrait de nos besoins, oui, mais peut-être aussi de nos dépenses les plus inutiles. Vous pourrez alors avoir une bonne idée des catégories de dépenses et de la part du budget accordée à chacune. Si vous jugez le total trop élevé à la fin (et il pourrait effectivement vous surprendre!), voyez où vous pouvez réduire les dépenses.

    De mon côté, l’épicerie de la semaine pour deux adultes et un enfant dépasse très, très rarement 150$. C’est même très souvent moins. Pour les proportions, je ne prévois habituellement que le sixième de mon budget, au maximum le cinquième, pour l’achat de la viande. Ce n’est pas beaucoup, me direz-vous. Mais il faut prendre en considération un facteur important: le prix pour la quantité. Particulièrement dans une situation comme aujourd’hui, alors que le coût de la viande a grimpé. Si vous dépensez plus pour moins, ce n’est pas gagnant. L’idée ici n’est pas de cesser d’acheter de la viande, mais de penser aux protéines alternatives et d’investir dans de bons accompagnements. La nutritionniste Hélène Laurendeau a d’ailleurs parfaitement résumé cette pensée en le vulgarisant de cette façon: «Allonger le dollar alimentaire.» Ce que ça veut dire? En ajoutant une autre protéine à la viande, par exemple des pois chiches à un plat de saumon, la portion de celle-ci peut être plus petite. Et donc moins chère. Je me garde toujours environ le cinquième du budget pour le « remplissage », pour le garde-manger ou le congélateur, selon les ingrédients dont on a besoin ou ce qui est en gros spécial. Ainsi, il est toujours possible d’avoir de la variété, peu importe les spéciaux ou ce qui vous tente. Mais dans tous les cas, la catégorie la plus importante de la semaine reste celle des fruits et des légumes, avec environ 30% des dépenses d’épicerie.

    Encore une fois, ce budget est basé sur mon profil de dépenses et sur mes achats réguliers. Rien ne dit qu’on ne peut pas dépenser moins ou plus. Il faut par contre se garder d’extrapoler et d’y aller de calculs par personne à partir de ce chiffre. Car beaucoup de produits de base et nécessaires n’ont pas des dizaines de formats. La pinte de lait et la douzaine d’œufs sont au même prix de base pour tous. Et la consommation d’un produit n’est pas directement liée au nombre de personnes habitant sous un même toit. De ce fait, il n’est pas aussi facile de couper de deux les dépenses, par exemple.


    Épicerie pour deux adultes et un enfant: environ 150$ par semaine

    • Fruits: 25$
    • Légumes : 25$
    • Viande: 25$
    • Produits laitiers et végétaux : 25$
    • Œufs: 4$
    • Pain: 5$
    • Breuvages: 6$
    • Autres: 10$
    • Remplissage: 25$

    Une chose qui me permet d’économiser encore plus en général, mais avant tout de moins gaspiller, c’est qu’une semaine par mois environ, on «vide» le frigo à la maison. On passe les fruits et légumes qui doivent être consommés, on se sert des ingrédients de base qu’on a et, au besoin, on utilise ce qu’il y a au congélateur. Ainsi, cette semaine-là, l’épicerie nous coûte assurément moins de 100$. On n’achète que la base ou ce qu’il nous manque vraiment pour des recettes. Non seulement le portefeuille a un peu de répit, mais on s’assure de rentabiliser les sous qu’on a mis dans l’épicerie… et, surtout, on ne nourrit pas le bac à compost!

    Ceci n’est évidemment qu’une base, une idée. Et les proportions peuvent varier d’une semaine à l’autre selon les spéciaux. Mais en faisant sa liste d’épicerie avant de s’y rendre et en calculant, c’est plus que possible de bien respecter un budget. Et ça évite aussi beaucoup les achats impulsifs. Par contre, il est aussi primordial de se garder un petit montant pour quelque chose qui nous tente vraiment cette semaine-là. Ou tout simplement pour laisser aller son côté créatif!